Jouir d’une bonne visibilité sur les moteurs de recherche : tel est l’objectif principal de toutes entreprises qui veulent se faire connaître. Cependant, il arrive que certaines souhaitent se faire oublier sur Google en raison d’un passé peu glorieux publié sur internet : scandale, polémique, erreur de communication… D’où l’intérêt du déréférencement pour mieux contrôler son image en ligne.
Qu’est-ce que le déréférencement ? Comment ça fonctionne ? À qui s’adresser pour des services de déréférencement ? On vous dit tout dans cet article !
En mai 2014, la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) a publié une ordonnance qui permet à n’importe quel internaute de réclamer un « droit à l’oubli numérique ».
Le décret stipule qu’un internaute peut se libérer de ses affiliations numériques (c’est-à-dire déréférencer les informations liées avec son identité) s’il en fait la demande. À condition que les contenus publiés sur internet soient offensants ou gênants concernant sa vie privée.
Actuellement, les SERPS ne savent pas forcément différencier les informations officielles et les fakes news. Ainsi, il est relativement facile de détruire la réputation d’une enseigne ou d’une personne en publiant un article injurieux susceptible de conduire à un bad buzz.
Grâce à cette loi en faveur du droit à l’oubli, tout le monde (ou presque) peut revendiquer le déréférencement des informations qui leur porte préjudice.
Bon à savoir :
Il est plus compliqué pour une personnalité publique (un acteur ou un homme politique) de recourir au droit à l’oubli numérique.
Contenus diffamatoires, diffusion d’informations personnelles, fakes news, données sensibles… il existe plusieurs raisons pouvant justifier un déréférencement. Pour cela, il suffit de remplir des formulaires en ligne :
Bon à savoir :
Si vous souhaitez « nettoyer » votre réputation en ligne, vous pouvez aussi essayer de contacter le responsable du site afin qu’il efface le contenu qui vous porte préjudice.
Du point de vue juridique, n’importe qui peut donc exiger le retrait des contenus gênants. Malheureusement, plus de 70 % des demandes sont refusées par les SERPS. Google, à titre d’exemple, a rejeté la désindexation dans la plupart des cas.
Si la demande de retrait est déclinée, il existe d’autres solutions. En France par exemple, la partie plaignante peut recourir à la CNIL, puis à la justice.
Comme nous l’avions précisé, certaines entreprises ou personnes morales ne peuvent pas accéder au droit à l’oubli. Et même si c’était le cas, le contenu gênant n’est pas tout à fait supprimé. Il est simplement détaché du nom du plaignant. En d’autres termes, il n’est plus indexé sur les moteurs de recherche lorsqu’on tape le nom de l’entreprise ou de la personne. L’information reste cependant en ligne et peut être accessible en visitant le site.
Une autre solution consiste donc à faire appel à une agence spécialisée dans la rédaction web et le référencement. Pourquoi ? Parce que ce type de prestataire est capable d’« engloutir » les contenus problématiques en les faisant reculer dans les pages de recherche.
En tapant le nom de votre entreprise, vous tombez malencontreusement sur des informations qui vous portent préjudice, mais vous ne pouvez pas les déréférencer ? Une agence de référencement ou une société de rédaction web met en œuvre plusieurs actions pour maîtriser votre e-réputation ou le redorer :