La rédaction de contenu automatique est-elle compatible avec Google ?

Actuellement, l’intelligence artificielle a pris une place prépondérante dans notre quotidien jusqu’à remplacer certains métiers. Elle est également présente dans le secteur du web, notamment pour rédiger automatiquement des textes en ligne. En effet, le contenu généré par l’IA est un sujet de discussion populaire sur les médias sociaux, les forums et les conférences SEO, et plus particulièrement ces dernières années.

Notons que Google pénalise depuis sa création les contenus générés de façon automatique, à l’instar du content spinning, s’ils sont utilisés à outrance. Ce moteur de recherche exige avant tout des textes de qualité.

Alors, qu’adviendra-t-il si l’IA parvient à rédiger un contenu haut de gamme ? Voilà une question à laquelle John Mueller, webmaster trends analyst chez Google, a répondu en partie.

Qu’est-ce qu’un générateur de rédaction automatique ?

Un générateur de rédaction est un logiciel de programmation qui produit des textes en quelques clics. Dans le passé, cet outil était loin de produire des contenus qualitatifs. Mais dans quelques années, les experts affirment que l’intelligence artificielle du futur pourra rédiger des textes quasi-parfaits ? Aussi parfait que ceux d’un rédacteur web humain ? Rien n’est moins sûr !

En tout cas, ces programmes, même s’ils évoluent de jour en jour, n’auront jamais la finesse d’esprit d’un humain pourvu d’émotion et de sensibilité.

C’est ce que nous avons d’ailleurs expliqué dans nos 2 articles :

• Machine learning au service de l’automatisation de la modération : un cadeau empoisonné ?
• Modération, réseaux sociaux, IA… fait-on face à une discrimination des algorithmes ?

L’avis de John Mueller vis-à-vis d’un générateur de rédaction

Lors du Google SEO Office-hours, le porte-parole de Google a été clair : les textes rédigés de façon automatique par des robots, notifiés dans les « Consignes aux webmasters de Google », sont pénalisés par le moteur de recherche et son vus comme des « spams ». John Mueller a tenu à préciser que « la rédaction automatique en ligne repose sur la programmation. Dès lors où un contenu est produit dans le but de manipuler les résultats de recherche plutôt que de donner une plus-value à l’internaute, Google peut agir. »

Le Guideline de Google recense plusieurs infractions à ne pas commettre. Mais parmi celles en rapport avec la rédaction automatique, on peut citer :

• La traduction d’un texte par un logiciel d’automatisation sans une intervention de l’homme.
• La rédaction d’un texte via processus automatisé.
• Le content spinning qui repose sur le recours aux techniques automatisées de synonymie.

Alors, l’intelligence artificielle ou le rédacteur web ?

C’est écrit noir sur blanc dans les directives de Google :

« Concevez vos pages en pensant d’abord aux internautes et non aux moteurs de recherche. »

« Ne trompez pas les internautes. »

« Pensez aux éléments qui rendent votre site Web unique et attrayant, et qui lui confèrent de la valeur. Faites en sorte que votre site Web se distingue des sites concurrents dans votre secteur d’activité. »

On peut donc en conclure que chaque contenu généré automatiquement doit être soumis à un regard humain avant sa publication. À défaut de quoi, le site peut faire l’objet d’une pénalité.

Si l’automatisation se fait avec parcimonie et intelligence, il est fort probable que le risque de pénalité est plus faible. Et pour cause, lors de sa conférence, John Mueller n’a pas précisé que les algorithmes de Google pouvaient différencier le contenu rédigé par un humain et celui généré par une intelligence artificielle.

LAPLUME.MG : faites appel à des rédacteurs web passionnés

Plutôt que de recourir à un logiciel de rédaction automatique en ligne, que diriez-vous de passer par les services d’un rédacteur web à l’aise avec sa plume et bénéficiant de plusieurs années dans le domaine. Notre agence de rédaction à Madagascar accompagne votre entreprise dans sa stratégie de contenu.