Si l’externalisation offshore tient une place prépondérante dans le fonctionnement de l’entreprise moderne, elle présente toutefois des risques qu’il faut savoir maîtriser.
Actuellement, de nombreuses entreprises européennes ont recours à l’externalisation offshore pour réaliser les tâches secondaires relatives à leurs activités. Le procédé leur permet de se focaliser sur le coeur de leur métier : la production quantitative et qualitative. Toutefois, la mise en place de l’outsourcing offshore risque d’avoir un impact sur la rentabilité et la réputation de l’entreprise si elle est mal gérée. Il importe donc de bien l’appréhender avant de l’adopter.
Concrètement, l’externalisation sous-entend le transfert d’une ou plusieurs activités d’une société vers une entreprise externe spécialisée. Dans le premier cas, le but consiste à se recentrer sur l’essentiel en bénéficiant d’une réduction de coût pouvant aller jusqu’à 25 %, d’un délai d’exécution optimal, mais également d’une mise en valeur de sa capacité à s’adapter et innover dans le cœur du métier. Pour le second, elle lui permet d’offrir des prestations de qualité répondant aux exigences de son client, et ce, dans les règles de l’art. C’est le cas quand une entreprise confie par exemple la rédaction de contenu à LAPLUME.MG, une agence malgache spécialisée dans l’animation éditoriale.
Suivant ses besoins, l’entreprise cliente a le choix entre l’externalisation on shore, c’est-à-dire dans le même pays et l’externalisation offshore pour un pays éloigné ou encore, celle nearshore pour un pays proche du lieu d’implantation de l’entreprise. Actuellement, les tâches confiées concernent notamment les traitements informatiques et d’informations. Ces entités effectuent diverses prestations de saisie de données, coupons, enquêtes, fichiers de contact, annuaires et formulaires. Actuellement, l’animation de blog ou le community management s’externalisent aussi.
L’externalisation offshore n’est pas sans risques et ceux-ci apparaissent suivant la tendance du marché. L’une de leurs causes provient en premier de l’entreprise cliente elle-même qui ne prend pas la peine de mettre de l’ordre et de bien structurer le projet avant de le confier au prestataire. L’autre raison provient de la procédure d’externalisation établie sur la délocalisation de l’emploi et le savoir-faire en organisation de l’entreprise prestataire. Enfin, la confidentialité des informations sensibles auxquelles les prestataires ont accès est un risque encouru.
Sur le plan de la législation, les pays membres de l’Union européenne sont libres de choisir entre celle du prestataire ou du client. Toutefois, les règles juridiques françaises stipulent que le client détient les droits d’auteur d’un logiciel développé dans son entreprise. Elles conseillent alors aux clients de ne pas oublier d’insérer dans le contrat des clauses de droit sur la propriété intellectuelle des produits réalisés même dans le cadre d’une externalisation. Avant d’y avoir recours, une bonne préparation est alors primordiale.