Actuellement, l’externalisation devient une étape incontournable pour toute entreprise voulant réussir dans son métier. Un peu plus complexe qu’auparavant, elle se doit d’être finement dirigée.
Au fil des années, les prestataires spécialisés dans la sous-traitance offshore tiennent une place prépondérante dans la bonne marche d’une entreprise. Selon l’Observatoire Cegos, 82 % des sociétés ont recours à l’externalisation pour exécuter une ou plusieurs parties de leurs tâches. L’informatique, le transport, la maintenance industrielle, le ménage et la restauration ont été et restent toujours les fonctions les plus déléguées à un tiers. Depuis, les responsables des RH, les DAF et autres responsables marketing l’ont également adoptée, mais cette fois sur une partie entière de leur métier. C’est ainsi que des banques se sont mises à sous-traiter la gestion de leurs chèques et que des commerçants et boutiques en ligne confient leur relation client et bases de données à des entreprises spécialisées en externalisation comme celles de Madagascar. La modération de contenu et les traitements de données sont aussi de plus en plus externalisés.
Grâce à des technologies innovantes comme le SaaS ou le cloud, les plus petites entreprises peuvent également se lancer dans cette aventure de télé-assistance. En effet, elle engendre à coup sûr un bon retour d’investissement rapide si on sait s’y prendre. Toujours d’après Cegos, 90,3% des entreprises de plus de 1 000 employés sont plus enclines à l’externalisation tandis que pour les moins de 200 ans salariés, elles ne sont que 77,8 % et continuent à rattraper leur retard dans le domaine. C’est ainsi qu’est né le BPO, la nouvelle mode d’externalisation des métiers.
En effet, ce terme désigne une réalité entretenue depuis les années 90 durant lesquelles l’externalisation connaît de plus en plus de succès. D’après un responsable de l’immobilier et des services généraux d’une marque automobile, se suffire à soi-même n’est plus rentable financièrement parlant pour une entreprise. Toujours selon l’avis de Cegos, la première raison pour une société de faire appel à un prestataire en externalisation offshore est de ce fait le gain de productivité. 49 % d’entre elles le font dans le but de réduire les coûts de leur production. Une autre raison est celle de substituer aux charges fixes les charges variables d’un service confié en dehors de l’entreprise. Effectivement, les prestataires spécialisés peuvent atteindre une haute performance de production, plus que l’entreprise cliente. A l’exemple de celui travaillant pour le compte d’un grand constructeur d’automobile, il peut se permettre de lourds investissements financiers qu’il rattrape ensuite sur les factures présentées aux entreprises donneuses d’ordre.
A lire aussi : Les derniers chiffres sur l’externalisation en 2023
Mais dorénavant, la question financière n’est plus la seule raison valable de faire appel à un assistant à distance. 39 % des entreprises questionnées par Cegos le font surtout pour cause de réactivité et gain en flexibilité. Pour 36 %, déléguer à d’autres les tâches secondaires permet de se concentrer sur son cœur de métier à forte valeur ajoutée. Le manque de compétence en interne dans l’exécution de ces tâches est aussi une raison valable pour y faire appel. Enfin, le besoin d’innovation sur ces métiers et celui d’améliorer la qualité sont évoqués respectivement par 12 et 11 % de ces entreprises questionnées.
Lorsqu’une entreprise donneuse d’ordre confie dès lors une tâche à un prestataire, c’est toujours dans le but de la transformer pour la mettre au goût du jour. Dans ce cas, celui-ci a l’obligation d’actualiser aussi souvent que possible les prestations offertes suivant l’évolution de la technologie existante. Certains passent ainsi de l’utilisation du Minitel d’antan à celle de la tablette avec toutes les fonctionnalités intégrées permettant de travailler à distance. De ce fait, l’externalisation à prix cassé n’a plus sa raison d’être.
De plus, les procédures des entreprises clientes ont considérablement évolué ces derniers temps. Désormais, elles dirigent elles-mêmes leurs sous-traitants au même titre que leur organisation interne. Ceci a pour conséquence la remise en question de certains process de travail. En effet, la formule tout-en-un des années 1990 et 2000 ne s’adapte plus au fonctionnement des entreprises actuelles, les obligeant à opter pour le fractionnement du système et leur attribution à différents prestataires spécialisés. La gestion s’avère difficile et complexe que prévue, mais elle a la faculté de pouvoir générer une meilleure qualité des résultats obtenus. Souvent, il ne s’agit nullement d’une médiocrité de la qualité de service, mais d’une incompatibilité des prestations offertes avec le contexte actuel de l’entreprise cliente.
De ce fait, un bon BPO requiert la connaissance parfaite du process à externaliser pour pouvoir le piloter soi-même. En d’autres termes, pour qu’une entreprise puisse tirer le maximum de profit de l’externalisation de ses différentes tâches, il faut qu’elle dispose en interne des connaissances approfondies du domaine externalisé. Le fait de déléguer à un prestataire en outsourcing des tâches complexes ne génèrera pas dans ce cas le résultat escompté que si la donneuse d’ordre arrive à piloter elle-même la procédure pour pouvoir en faire un contrôle de qualité. Elle s’assurera ainsi de la compatibilité des services rendus avec les besoins de l’entreprise afin d’éviter tout malentendu vis-à-vis de ses propres clients. Elle mettra également un point d’honneur à respecter les délais d’exécution avec le volume de travail requis.
Car l’externalisation n’est pas sans pièges et inconvénients. Effectivement, confier des tâches à forte valeur ajoutée de son métier à quelqu’un d’autre en dehors de son organisation interne n’est pas sans risque. L’entreprise s’expose à des dangers pouvant nuire à son image si la prestation est mal exécutée, surtout que le prestataire ne se trouve qu’en arrière-plan. Pour y remédier, il importe alors d’effectuer régulièrement un contrôle qualité soutenu notamment au niveau du prestataire de deuxième rang, celui qui sous-traite le sous-traitant. C’est le seul moyen d’éviter les dérapages nuisibles dans la production de la société donneuse d’ordre en regard à ses clients.
A lire aussi : Les coûts réels de l’externalisation de la rédaction de contenu web
Dans le monde des affaires moderne, l’externalisation est devenue une stratégie de gestion incontournable. Que ce soit pour se recentrer sur son cœur de métier, pour bénéficier de l’expertise d’un prestataire externe ou pour réaliser une réduction des coûts, de nombreuses entreprises sont séduites par les avantages de l’externalisation. Cependant, cette démarche n’est pas exempte de risques. La gestion de ces risques est une partie intégrante des étapes pour gérer la croissance de son entreprise.
L’un des principaux risques de l’externalisation est la qualité du travail fourni par le prestataire. En effet, toutes les entreprises n’ont pas le même niveau de professionnalisme et d’expertise. Il est donc primordial de sélectionner avec soin son prestataire et de mettre en place des indicateurs de performance pour assurer le suivi de la qualité du travail.
La communication est un élément clé dans le succès de tout projet d’externalisation. Un prestataire externe peut être situé dans un fuseau horaire différent, avoir une culture d’entreprise différente ou parler une autre langue. Il est donc nécessaire de mettre en place des outils et des processus de communication efficaces pour surmonter ces obstacles.
Dans le contexte actuel de digitalisation, la sécurité des données est une préoccupation majeure pour les entreprises. En externalisant certaines tâches, les entreprises confient une partie de leurs données à un prestataire externe, ce qui peut augmenter les risques de violation de la sécurité des données. Pour minimiser ce risque, il est recommandé de choisir un prestataire qui respecte les normes de sécurité en vigueur et de mettre en place un contrat d’externalisation qui spécifie les responsabilités de chaque partie en matière de sécurité des données. C’est un autre aspect à prendre en compte pour éviter les pièges de l’externalisation offshore.
L’externalisation offre aux entreprises l’accès à une expertise spécialisée, des économies de coûts et une flexibilité opérationnelle accrue.
La réussite d’un projet d’externalisation dépend en grande partie du choix du prestataire. Voici quelques facteurs à prendre en compte :
L’externalisation permet de bénéficier de l’expertise d’un prestataire externe dans un domaine spécifique. Il est donc crucial de choisir un prestataire qui a une solide expérience et une expertise reconnue dans le domaine concerné. Un exemple concret serait d’externaliser des projets digitaux à une entreprise établie à Madagascar, connue pour sa compétence dans le domaine du digital. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre article sur les projets digitaux à externaliser à Madagascar.
La réputation d’un prestataire peut être un indicateur de sa fiabilité et de sa qualité de service. Il est donc conseillé de faire des recherches sur le prestataire, de consulter ses références et de demander des recommandations à d’autres entreprises.
Le coût est un facteur important dans le choix d’un prestataire. Cependant, il ne faut pas se laisser aveugler par des tarifs bas. Il est important de prendre en compte le rapport qualité-prix et de ne pas sacrifier la qualité pour des économies à court terme.
A lire aussi : Les 10 bonnes raisons de faire appel à un assistant virtuel à Madagascar
Une fois le prestataire choisi, il est crucial de bien gérer la relation avec celui-ci pour assurer le succès de l’externalisation. Ce processus est d’autant plus pertinent dans le contexte actuel, où le passage des entreprises au télétravail est devenu la norme. Voici quatre étapes clés pour gérer efficacement cette relation :
La phase de transition pose les bases du niveau d’exigence du client, de la performance opérationnelle du contrat et de la relation client/fournisseur. Cela nécessite un suivi rapproché et une implication forte du client. Si le contrat signé définit un cadre général, ces points doivent ensuite être précisés, implémentés, sécurisés et entretenus durant la vie du contrat1.
Il est essentiel de mettre en place une relation de confiance basée sur une communication fluide et la transparence. Cela implique la mise en place de canaux de communication privilégiés et rapides. La performance et l’excellence opérationnelle doivent guider les échanges entre le client et le prestataire, en cas de difficultés.
Une approche « gagnant-gagnant » est préférable, qui cherche une optimisation financière pour le client, mais aussi pour le prestataire. Cette démarche peut influencer le degré d’engagement du prestataire dans la réalisation des prestations, sa proactivité dans la gestion de l’amélioration continue et la pertinence de ses propositions d’innovation1.
Les contrats de prestation ont souvent des clauses liées à l’amélioration continue et l’innovation qui doivent être suivies et challengées pour être efficaces et pertinentes durant la vie du contrat1.
A lire aussi : Comment rendre vos clients accros à votre marque ?
L’externalisation est un choix stratégique qui peut apporter de nombreux avantages à une entreprise. Cependant, pour en tirer le meilleur parti, il est essentiel de bien gérer les risques associés, de choisir le bon prestataire et de maintenir une relation de travail efficace avec celui-ci. Pour une compréhension plus approfondie de ces aspects, nous vous invitons à lire notre décryptage de l’outsourcing offshore. Le contrat entre vous et votre prestataire sera un support de garantie des intérêts opérationnels et d’émulation de la performance, qu’il conviendra donc de suivre avec soin par des points décisifs :
Mise à jour de l’article du 23 juin 2015