Référencement SEO : Tout savoir sur la typologie du contenu qui se positionne en 2023

Contrairement à ce que certains croient, la rédaction web ne s’improvise pas. Il faut bien plus qu’une belle plume pour créer un contenu intéressant et qui puisse bien se positionner sur les moteurs de recherche. En 2023, doivent naturellement être prises en compte dans chaque travail d’écriture l’unicité, l’audience cible et la pertinence du sujet. Cependant, il existe tellement plus de critères à considérer, à savoir des facteurs techniques, la longueur du texte ou encore l’importance des éléments visuels.

Un contenu bien rédigé sera suffisamment performant pour bénéficier d’une bonne visibilité en ligne. Intrinsèquement, il aura plus de facilité à remonter dans les résultats de recherche. Un classement qui lui permettra de générer un meilleur trafic organique, d’encourager l’engagement sur les médias sociaux et d’attirer plus de backlinks.

Dès lors, à quoi ressemble ce fameux « contenu organique » ? Comment le créer ? Quelles habitudes intégrer à sa routine de rédaction pour offrir un meilleur positionnement à ses textes en 2023 ? En tant qu’agence de rédaction professionnelle, LAPLUME.MG répond à vos questions.

Contenus organiques : les éléments de performance à prendre à compte

Pour savoir comment bien rédiger un contenu qui se positionne sur Google, nous nous sommes attardés sur une étude comparative réalisée sur 500 000 articles rédigés en anglais. Ces derniers avaient été publiés sur des blogs comptabilisant une moyenne mensuelle de 30 000 à 500 000 vues organiques avant septembre 2022.

Cette comparaison s’est notamment reposée sur les résultats de recherche organique ou SEO, la qualité de l’engagement sur les réseaux sociaux et le nombre de backlinks accumulés (liens d’autres sites web redirigeant vers ces articles venant d’autres sites web).

Elle a montré que 20 % des contenus publiés étaient performants, 60 % l’étaient moyennement et 20 % l’étaient faiblement. Sur quelles bases justifier ces données ? On les a comparés sur un certain nombre de caractéristiques, à savoir :

• Le type et le format du titre.
• La longueur du titre H1.
• La profondeur des sous-titres (H2, H3, H4).
• La présence de listes à puce, d’images et de vidéos.
• La date et la fréquence de publication.

Un contenu de haute qualité : ce qui les caractérise

Bien que différents en certains points, les contenus performants partagent des caractéristiques communes les permettant d’être bien classés et de générer un important trafic pour leur site. On les reconnait notamment à ces éléments suivants :

• Rédigés sur base d’études de clientèle et de recherches de mots clés.
• Contenant des informations utiles et des données originales qui sont fondées sur des expériences véridiques.
• Structurés en balises hN avec une variété de titres et de sous-titres comme H2 avec H3 ou H2 avec H3 et H4.
• Offrant une meilleure expérience de lecture par le biais de phrases et de paragraphes courts, d’espaces blancs et de listes à puce.
• Mis à jour tous les 6 à 12 mois pour les actualiser et les rendre plus utilitaires.
• Ton cohérent et en pertinence avec la charte éditoriale du site web.
• Contenu complet avec une sémantique riche tournant autour du mot-clé principal, ce qui permet non seulement d’avoir une meilleure visibilité, mais aussi de satisfaire les intentions de recherche des internautes et d’améliorer son référencement local.

A lire aussi : Comment faire un audit complet du contenu de votre site Internet ?

Typologie d’articles : qu’est-ce qui marche le mieux ?

En 2023, Google s’est mis en « tête » de favoriser les contenus informatifs et utiles. De ce fait, les rédacteurs n’ont alors d’autres choix que d’écrire en tenant compte des requêtes effectuées par les internautes.

Les contenus créés doivent aussi être pratiques pour les humains plutôt que de chercher à plaire aux algorithmes des moteurs de recherche. Pour ce faire, analyser l’intention de recherche de son lectorat cible peut s’avérer d’une grande aide.

Cela mis à part, il faut également savoir que le format du contenu contribue grandement à sa performance en termes de recherche organique et sur les plateformes sociales. Les titres de type « tout savoir » rameutent le plus grand nombre de vues uniques par mois bien qu’ils soient peu courants. S’ajoutent à ceux-là les contenus comparatifs. Les articles de type « guide » et « erreurs à éviter » enregistrent le taux de partage le plus important. Les backlinks se concentrent pour la plupart du côté des contenus « Comment faire » et « comparaison ». Cependant, les textes « comment faire » et les guides génèrent tout de même de bons résultats.

Si l’on devait vous donner un conseil, opter pour le format « Tout savoir » offre de meilleures perspectives de positionnement vu qu’il est peu représenté (à moins de 1 %).

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Bien structurer ses articles : la clé pour stimuler la lecture

Rédiger pour le web nécessite une bonne structuration de son texte. Vous devez en outre vous servir de balises hN et de listes pour présenter vos informations. Cela permettra au lecteur de les parcourir et les assimiler plus facilement. De plus, le fait d’utiliser des titres leur donne instantanément une idée du ton du site et de ce qu’il propose. Dans le concret, la structuration d’un article se fait sur trois axes :

• Les titres
• Les listes à puce
• La lisibilité

Les titres : plus de profondeur et pour plus de clarté

Bien travailler le balisage hN permet de rendre ses contenus plus performants. Le fait de subdiviser son texte et de classer les informations par paragraphe permet de rendre la lecture plus fluide et plus agréable, surtout pour le cas de sujets complexes ou denses.

L’idéal est de décomposer ses contenus avec différents sous-titres : H2, H3 et H4. Bien que la structure limitée à des H2 soit la plus courante, les articles étagés sur plusieurs niveaux de hN présentent une meilleure performance en termes de référencement SEO.

Les listes : le maximum possible pour plus de lisibilité

Énumérer des informations sous forme de listes à puce facilite leur lecture. Plus rapide à lire et à assimiler, cette structure textuelle impacte peu ou prou sur le nombre de vues par page, de partage et de backlinks.

Or, pour les articles de 500 mots, plus de la moitié en sont dépourvus (68 %). Pourtant, il est prouvé que mettre 3 à 4 listes dans un texte permet d’obtenir de bons résultats en tous points.

La lisibilité

Quand on rédige un article traitant d’un sujet complexe, la longueur n’en définit pas forcément la performance. La lisibilité a son rôle à jouer. Le contenu doit fournir les informations recherchées par le lecteur de façon claire, fluide et agréable. Cela se fait notamment par le biais de paragraphes courts et de mots assez simples qui ont le mérite de retenir longtemps son attention. Cependant, évitez de tomber dans le « trop simple ». Pour que le lecteur reste, le style d’écriture doit être standard ou du moins assez facile. Exit les textes difficiles à lire qui offrent un référencement à désirer, peu importe la qualité de l’information délivrée !

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En 2023, il faut miser davantage sur la qualité de son contenu ! 

Des éléments visuels pour illustrer ses propos

Les images, qu’il s’agisse de photos ou de vidéos, donnent du dynamisme aux textes et améliorent l’expérience utilisateur des lecteurs. En fait, c’est même un impératif si l’on veut intéresser. Les internautes ont systématiquement besoin de consommer des articles écrits illustrés avec des éléments visuels.

De ce fait, les pages avec au moins 7 images obtiennent plus facilement de backlinks et de nombres de vues. Selon le sujet et la longueur de l’article, il faudra y mettre au moins 3 images.

Outre cela, les contenus comportant au moins une vidéo génèrent largement plus de trafic organique, bien qu’ils soient minoritaires en ligne. Qui plus est, les vidéos permettent de capitaliser plus de clics via diverses fonctionnalités SERP (premiers résultats de recherche).

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Tactiques d’édition : ce qui fonctionne le mieux

La performance des contenus web se mesure également selon la stratégie d’édition adoptée.

Ainsi, il devient crucial de savoir bien choisir le moment et le nombre d’articles à publier sur son site suivant son domaine d’activité et ce que l’on peut gérer. Il existe effectivement des moments propices à la publication qu’il faut cibler afin de mieux mettre en avant ses contenus.

De manière générale, la clé pour gagner en visibilité sur Google et avoir un meilleur trafic organique est de publier régulièrement. N’hésitez pas à externaliser si vous n’avez pas la possibilité de maintenir un rythme de publication et de création de contenus soutenus. Il existe de nombreuses agences comme LAPLUME.MG maitrisant à la perfection les bonnes pratiques en rédaction SEO.

Vous pouvez aussi mettre à jour et améliorer la qualité de vos contenus déjà publiés pour leur donner plus de valeur et plus d’attrait. Pour cela, pensez à réaliser de fréquents audits pour savoir quoi et quand optimiser.

En général, vous pouvez définir votre stratégie d’édition sur les points suivants :

· Fréquence

La norme est de publier 2 à 4 fois par semaine. Mais dans la pratique, publier un article tous les jours offre de meilleures perspectives de performances. Cela dit, rien ne sert d’en faire autant si la qualité n’est pas au rendez-vous. L’idéal est de se fixer une cadence de publication en cohérence avec ses capacités de rédaction et de s’y tenir en s’assurant de proposer des contenus pertinents et de qualité.

· Ancienneté

Pour tout article publié en ligne, il existe une limite à leur ancienneté et ainsi, à leurs performances. Les contenus les plus performants ont tendance à expirer rapidement. Et les articles faiblement performants datant de moins de 1 mois s’avèrent minoritaires par rapport à ceux datant de 12 mois. De ce fait, il peut être utile de réaliser des audits pour pouvoir optimiser ses articles et garder son blog à flot. Mettre régulièrement ses contenus favorise l’engagement et améliore le trafic organique du site.

· L’importance de la longueur

En matière de recherche organique, les articles longs ont sans conteste la palme. Cela dit, Google met les points sur le « i ». La longueur n’est nullement un critère pour bien se positionner dans les SERP. En revanche, il apprécie plus particulièrement l’exhaustivité et l’utilité des informations fournies, peu importe la longueur du texte.

La longueur des articles doit être fixée suivant l’intention de recherche et les requêtes de son audience. Le contenu doit pouvoir délivrer au lecteur tous les éléments qu’il est venu chercher et couvrir le sujet traité.

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Données et recherches : l’originalité pour se démarquer

De ce que l’on a pu observer, les contenus proposant des éléments de recherches et des données originales ouvrent également la voie vers les SERP. Les contenus contenant les mots « recherche » et « étude » témoignent d’une performance supérieure. Les articles délivrant des chiffres filtrés sont tout aussi performants.

De cela, on peut conclure que citer des données originales et convaincantes booste le positionnement des articles de blog sur les moteurs de recherche. En effet, les articles incluant des études de données ont tendance à être plus performants.

Les pratiques à adopter pour améliorer sa stratégie de content marketing en 2023

Il n’existe pas de formule magique ou toute-faite pour expédier son site web directement en haut des classements SERP. Par contre, on peut y prétendre si l’on adopte le profil type du contenu organique et que l’on ajuste sa stratégie de content marketing en conséquence. Dans le concret, cela revient à adopter les techniques suivantes :

• Un contenu pertinent et qualitatif centré sur l’expérience utilisateur et non, uniquement sur la satisfaction des moteurs de recherche comme Google.
• Des titres profonds et bien organisés, plusieurs listes à puce ainsi qu’un texte bien aéré et lisible pour obtenir un contenu plus performant et en cohérence avec les exigences SEO.
• Des images pour enrichir l’expérience du lecteur et des vidéos pour booster le classement dans les SERP.
• Des contenus publiés quotidiennement pour gagner en visibilité et des articles mis à jour régulièrement pour qu’ils soient pertinents en tout temps.
• Des textes plus longs, mais naturellement qui offrent une valeur ajoutée aux lecteurs.
• L’enrichissement de l’article avec des recherches originales et des données uniques pour se démarquer.

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